Jour 1 : L’arrivée à Pékin

Nous sommes arrivés à Pékin à 9H, heure locale (ce qui nous fait 3H du mat’ à Paris). On débarque au nouveau terminal de l’aéroport. Tout est calme, grand, paisible, propre…. Il faut savoir qu’il a été construit à l’occasion des JO de 2008 et prend la forme d’un dragon. En plus d’être ultra-moderne, tout est très rapide : détecteur de fièvre (à cause de la grippe), douane et enfin les bagages. C’est trop beau pour être vrai, tout se passe sans problème !

C’est aussi dans cet aéroport que nous rencontrons Olivia, notre accompagnatrice chinoise qui sera avec nous pour ces trois semaines. Elle a également appelé un car pour nous emmener à notre auberge de jeunesse, la Zhaolong International Youth Hostel.

Dans ce car, nous avons même droit à une guide chinoise parlant très bien anglais, quoique très rapidement (il faut suivre et je le rappelle, il est encore 3H du mat’ pour nous). Elle nous explique tout un tas de choses dans le désordre et sans transition, il faut suivre : ne pas boire l’eau du robinet, faire attention au rhume, très fréquent en cette saison, attention aux vols, les couleurs de la Chine (le rouge pour la santé, le jaune pour la Terre et la famille Impériale, et le gris pour le brouillard environnant). Elle nous parle également des aménagements faits pour les JO, comme une voie spéciale sur la nouvelle autoroute.

On démarre.

C’est notre premier contact avec Pékin qui s’ouvre à nous. Le ciel est blanc et étrange, on a l’impression de voir à travers la brume. Oui, à Pékin, il va falloir s’y faire, mais avec la pollution, il y a un brouillard constant qui fait un peu l’effet d’une cataracte perpétuelle sur notre regard.

En sortant du car, une bouffée d’humidité et de chaleur nous prend les poumons. Oui, l’aéroport autant que le car était climatisé, on ne le sentait pas. Malgré le ciel couvert de nuages, la chaleur est telle que l’on a l’impression que le soleil nous chauffe directement la peau, tout en étant absent. Mis à part cela, Pékin ressemble à une immense ville occidentalisée.

Nous investissons nos chambres, histoire de poser nos affaires et de faire un brin de toilette pour se sentir frais et dispo de nouveau. Après une petite heure de repos, nous commençons notre journée.

Nous suivons Olivia qui nous emmène dans le quartier, à la recherche d’un resto. Elle nous indiquera une sorte de boui-boui traditionnel où la spécialité est les raviolis ! On prend de tout pour goûter à tout, surtout que par rapport au prix… les quantités sont énormes ! Impossible de tout finir ! Cela a beau être délicieux, notre appétit combiné à la chaleur ressemble à celui d’un oiseau et nous faisons les yeux ronds en voyant nos voisins de table manger les quantités gargantuesques comme si de rien n’était !

Petite rue de Pékin

Après ce repas et un point santé, nous nous rendons à la Bank of China pour changer nos euros contre des yuans. Pour faire le change, c’est ce qui reste de plus avantageux, car la banque officielle de l’état est celle qui prend le moins de commissions. Cela fait en gros qu’un euro équivaut à 10 yuans. Facile au moins à convertir !

Il est 16H30 à présent, il nous reste du temps. C’est l’occasion de se balader un peu. Certains veulent trouver un bon endroit pour faire du shopping. Olivia nous emmène alors dans le quartier de Xidan. Pour s’y rendre, nous prenons le métro. A l’heure de pointe, on arrive à tous rentrer dedans et il reste encore de la place ! Le métro est beau, rapide, propre (climatisé). Et il y a des télés partout ! Des écrans partout ! La pub ne se fait pas par affichage mais par spot télé ! Les tickets quant à eux sont des cartes magnétiques que la machine gardera quand on sortira de là. Les vigiles sont énormément présents dans les couloirs, et n’hésitent pas à aller vers vous pour voir si vous avez besoin d’aide. Chose un peu cassepied, surtout si l’on est chargé, c’est que chaque fois que l’on rentre dans le métro, on doit faire contrôler son sac en le passant aux rayons X (comme à l’aéroport, eh oui !).

Xidan a des allures de Manhattan. Sauf que ce ne sont que des commerces ! Enfin… des commerces…. Des centres commerciaux énormes, et il n’y a quasiment que des marques occidentales ! Les prix sont les mêmes qu’en France, il n’y a pas vraiment davantage à traîner dans le coin. Violaine et moi décidons de nous balader au lieu de faire les boutiques, histoire de prendre quelques photos. Finalement, nous nous poserons et regarderons les gens qui passent : un festival de couleurs, de vêtements, de coiffures détonantes. Les couples se tiennent pudiquement la main, les ombrelles sont déployées pour éviter de bronzer…. On nous jette des regards curieux.

C’est déjà l’heure du repas et nous rejoignons une cafeteria chinoise qui se trouve au 6^e ou 7^e étage d’un centre commercial. Les commerces ferment assez tard, comme si la vie pékinoise (ou chinoise) commençait à partir de 16H pour se finir vers minuit. Vio et moi décidons de partager un repas à deux, comme nous n’avons vraiment pas très faim. Malheureusement, ce que nous avions choisi se révélera vraiment Trop épicé.

Ascension jusqu'à la Cafeteria

Pékin de nuit est aussi vivant que Pékin de jour. Les immeubles se parent d’innombrables lumières et les Chinois sont de sortie. Beaucoup se baladent en mangeant ce qui tient de crêpes locales : des saucisses aux haricots rouges grillées, ou encore des brochettes de fruits de mer. Ils en ont l’air très friands, mais pour notre part, nous retournons à notre auberge de jeunesse avec une seule idée en tête : prendre une bonne douche et dormir !