Un goût de Styx

Quoi de mieux après une journée à monter tout en haut de Paris que de faire une descente dans ses entrailles ?

Si les hauteurs sont faites pour être vécues sous le soleil et dans le vent frais de printemps, les catacombes doivent attendre la tombée de la nuit pour dévoiler leurs trésors.
Notre programme était simple : une petite sortie dans les catacombes afin de découvrir ce dont il s’agissait, assez courte, pas trop mouillée, du soft.

Mais notre sortie allait être chamboulée. Près de l’entrée non officielle, nous rencontrons un cataphile qui va tout simplement devenir notre guide de la soirée. Il nous emmène vers une autre entrée : une plaque ouverte pour cause de travaux, et nous commençons par descendre les 30 mètres à l’échelle. J’avoue que ça n’est pas très rassurant de descendre ainsi, une telle descente, si raide, à se demander « et si je lâche par mégarde les barreaux hein ?? », mais c’est avec succès que nous atterrissons les deux pieds sur un sol assez humide. Et nous commençons à avancer dans les couloirs sombres, la lampe frontale allumée et découvrir ce lieu si différent.

Les Catacombes

Les couloirs et les salles défilent, les rencontres nocturnes de cataphiles se succèdent et la notion du temps est oubliée. Du repos est pris à la lumière des bougies, et on découvre également le fumi. Il s’agit d’un mélange que l’on allume pour créer une fumée qui va envahir les couloirs. Avec cela, on n’y voit pas grand-chose, même rien pendant quelques instants, autant dire que la marche n’est plus si évidente !

Les catacombes recèlent de curiosités, allant de ce que les cataphiles font de ces lieux, aux fresques des promos de l’école des mines ou encore des ossements d’inconnus laissés là. Aucun bruit n’est entendu dans les catacombes si ce n’est celui d’autres personnes, ou nos propres pas. Les voitures, le métro de Paris est oublié, le silence est souverain. Le temps passe à une allure extraordinaire. Nous traversons les passages inondés, nous en ressortons trempés, et quelques instants plus tard, nos pieds sont de nouveau secs. Malgré le fait que nous soyons mouillés, le froid ne nous prend pas et nous poursuivons notre « grand tour » en passant par de petits passages étroits.

Le Château

Nous sommes couverts de boue, trempés, fatigués après 6H30 de marche et nous entendons le chant des oiseaux qui accueillent le lever du soleil. Le jour arrive, les catacombes cachent leurs merveilles et nos lits nous appellent. Mais nous sommes heureux.

Comments (11)

Stefmai 10th, 2009 at 19:16

Héhé, ça c’est un genre de rando que je n’ai encore jamais fait ! J’ai hâte d’être initiée =D

Myaahmai 10th, 2009 at 19:20

Je pense que ça va te plaire, je me demande ceci dit comment tu vas te débrouiller aussi dedans :D

Mais te connaissant, tu vas faire le canard dans les couloirs inondés :D

Samuelmai 11th, 2009 at 00:00

Ahahaha on va la faire ramper Stef ! :D

Stefmai 11th, 2009 at 07:56

Franchement ça m’intrigue beaucoup, sachant que j’ai quand même des tendances claustrophobiques à la base =D Vous allez bien vous fendre la poire à mes dépends, bande d’enfoirés ! :mrgreen:

Myaahmai 11th, 2009 at 17:33

Pour te donner une idée, je dirai que ça a des airs de Resident Evil, surtout quand tu es derrière ou devant ! :o
Tu te demandes toujours si y’a pas un Nemesis qui arpente les couloirs =D

Samuelmai 11th, 2009 at 20:30

Tiens je connais un endroit avec plein de chatières bien serrées ! ;)

Myaahmai 11th, 2009 at 21:15

De toute façon, il faudra faire faire à Stef un peu de tout, elle n’a pas le choix !

Samuelmai 11th, 2009 at 21:37

Prête à vous perdre les filles ? :D

boucmai 12th, 2009 at 21:57

Mais ils sont fous ces parisiens! :|

Myaahmai 14th, 2009 at 17:21

En quoi on est fous ? :|

Boucmai 16th, 2009 at 20:26

Les cataphiles… je ne savais même pas que ça existait!!