Jour 13 : L’observatoire et le Palais des Vents

Aujourd’hui, nous sommes partis à 10H ce matin pour l’observatoire de Jaipur en rickshaw.

Celui-ci a été construit par un Roi féru d’astrologie et abrite également le plus grand cadre solaire du monde. Ce dernier a une précision de 2 secondes, je vous laisse imaginer la taille de ce cadre. En fait, la plupart sont en rénovation, ce qui est dommage, mais nous avons quand même pu voir les instruments malgré les échaffaudages.

Nous avons eu un guide français, un étudiant qui nous expliquait le rôle des divers instruments. On pouvait ainsi calculer l’heure solaire (souvent les instruments ne fonctionnaient que six mois de l’année en fonction de la position de la Terre par rapport au soleil), le signe du zodiaque, les décans, la position des planètes ou encore l’altitude du soleil. Je dois vous dire que le guide Est nécessaire ici, il aurait été impossible de comprendre à quoi tout cela servait. Surtout que parfois, les instruments sont tellement impressionnants qu’on ne pense pas que C’EST en fait un instrument ! Plutôt une sorte de murailles… (là, je parle essentiellement du plus grand cadre solaire… )

Ravis de notre visite, nous nous rendons ensuite au Palais des Vents. Sur le chemin, nous avons pu voir un charmeur de serpents… Evidemment, il voulait de l’argent en échange de la prise de photos… et je ne parle pas non plus de tous ceux qui voulaient nous vendre encore toutes sortes de choses… On déambule dans les rues tout en se rendant compte que vu la masse de pigeons dans le coin… eh bien, il n’y a pas de pigeons à Paris… Alors le Palais des Vents a une entrée douteuse et toute la belle façade était recouverte d’échaffaudages (encore). Il faut dire que le bâtiment tombe bel et bien en ruines, et à l’entrée, on nous a encore pris la tête avec les appareils photos, alors qu’il n’y a pas grand chose à photographier en fait. Ce palais est vide, bien loin de ce qu’on imaginait. Sachez seulement qu’on l’appelle ainsi parce que c’était un palais de femmes, et les façades sont pleines de trous afin de créer des courants d’air. Aussi, les femmes pouvaient voir la ville et son activité les jours de fête sans être vues.

Puis, après cette visite un peu décevante, nous avons directement enchaîné l’ascension du temple du soleil. Rien à voir avec celui de Tintin, mis à part qu’il se trouve bien haut ! Il offre une vue magnifique sur Jaipur, lui-même étant tout petit. Il y a également plein de singes là-bas. On voulait faire plusieurs photos, mais évidemment, des enfants avaient décidé de leur faire peur avec des serpents.

Enfin, on se sépare pour aller manger. Nous allons dans un hôtel puis nous faisons le tour des boutiques. C’est ainsi qu’Aurélie a pu constater être la victime d’un vol de plus de 5000 roupies. Après enquête, on a conclu que c’était durant la soirée mime par des gens de l’hôtel. Comme elle avait son argent pour payer le surplus de pizzas, et il n’y a pas eu de vol à la tire ni de pick-pocket puisqu’il y avait tous ses papiers. Malgré cela, il est temps de se rendre au cinéma.

Il ressemble en fait à un gros gâteau à la crème et l’intérieur ressemble au monde de Barbie tout rose et plein de chantilly. Il en va de même pour la salle. Celle-ci est gigantesque, et les fauteuils glissent pour se mettre plus à l’aise. C’est le grand luxe. Le film est sur le hockey féminin. Pas très classique n’est-ce pas ? En hindi évidemment, mais… il n’y a pas vraiment besoin de comprendre pour apprécier le film. Les Indiens vivent ce film, comme si on était au stade, c’était vraiment extra. Entre les bébés et les portables dans tous les sens, on entend des commentaires et des exclamations. C’est vraiment une expérience magique à vivre. Pour la peine, voici le trailer du film :

Puis, finalement à 23H, nous partons de Jaipur pour prendre le bus de minuit en direction d’Agra. Malheureusement, le bus était climatisé (la nuit c’est pas génial) et on ne pouvait pas l’arrêter cette clim. Violaine a eu également quelques petits ennuis. Un Indien est venu s’asseoir à côté de Violaine. Elle avait beau dire que le Sergent était son copain, qu’il n’était pas commode et que c’était sa place. Impossible de le déloger, jusqu’à ce que le Sergent arrive ! D’ailleurs, il nous a permis de résoudre le problème de clim : il l’a bouché avec du papier toilette ! On peut essayer de dormir, même si ça n’est pas très confortable…