Le Dahlia Noir

Voici un film qui me tentait bien d’aller voir, et finalement, que j’ai vu !

Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas lu le bouquin avant. C’est donc un film qui est tiré d’un policier à succès inspiré d’un fait divers : le meurtre d’une starlette. En fait, si je me rappelle bien de l’interview de l’écrivain, il a associé ce fait divers à l’époque où on a retrouvé sa mère morte après avoir été violée… et son père lui avait offert un roman policier à l’époque….

Passons aux choses sérieuses : le film. On va commencer par les points faibles directement : c’est dur à suivre ! Extrêmement dur, et dur à comprendre également. Le héros, Bucky Bleichert, est flic et boxeur à la fois (ça lui permet de gagner du fric pour entretenir son père, un allemand qui a fait la guerre et qui n’a plus du tout toute sa tête) (en fait, on le rencontre la première fois, il est en train d’abattre des pigeons de sa fenêtre à coups de pistolet).

Bref, notre Bucky qui est vraiment mignon quand même, a un coéquipier, Lee Blanchard. Lee Blanchard a une petite amie, Kay (qui est jouée par Scarlett Johannson). On peut dire qu’ils forment un couple à trois. Sauf que le problème, c’est qu’il y a eu ce meurtre de starlette, surnommée le Dahlia Noir. Elle obsède complètement Lee, au point qu’il néglige d’autres affaires… et à partir de là commence la chute aux enfers pour tous.

Oui, car si au départ nos héros ont l’air très bien sur toutes les coutures, on se rend vite compte que ce n’est plus du tout le cas. Ce sont bien des êtres humains, mis à part Kay qui est vraiment quelque part la plus sainte nitouche du lot (et en plus, elle est blonde :o ). On a l’impression que le héros ne s’en remettra jamais psychologiquement et que lui aussi sera à jamais marqué par le Dahlia Noir (ne vous en faites pas, elle commence comme une simple paumée et c’est le cas, sauf tout ce qui entoure son meurtre). On va voyager de milieu en milieu, en tombant parfois sur des familles de dingues (ah les gens riches… Comme ils sont riches, ils doivent bien mettre du piquant dans leur vie, ça ne serait pas drôle sinon ! :D )

Voilà pour l’histoire (je ne vais pas tout dire non plus). Quant au film même, si la compréhension n’est guère aisée, sauf à la fin où tout se dévoile, les scènes sont pas mal réussies, et visuellement c’est sympathique. L’atmosphère est bien rendue avec les costumes et bien entendu cette petite touche jaunie de vieux films… Parfois, certaines scènes sont très dures. On s’y attend, mais elles tranchent tellement de l’atmosphère un peu chaude (à cause de la couleur) que ça met un haut le coeur et fait grimacer de dégoût.

Je ne le conseillerai pas à tous. Au final, j’ai bien aimé, même si le spectre du Dahlia Noir rôde dans mon esprit (je le range avec mes images chocs du genre Samara qui sort de la télé, ou encore, le psychopathe du Silence des Agneaux dans son “habit” de femme). Mais bon, je conseillerai de lire le livre pour bien capter l’histoire, et je pense que c’est ce que je vais faire !