Inquisition

Bon d’accord, cette critique vient un peu tard, ça fait un peu plus d’une semaine que j’ai fini ce deuxième tome de la trilogie d’Aquasilva…

Que peut-on en dire ? Telle est la question ! Le style est toujours le même, et bien que bon, on regrettera tout de même une certaine immaturité quelque part… On dirait que l’auteur n’évolue pas dans l’écriture de ce pavé, à moins que ça ne soit un vice de la traduction. Attention ! Je ne dis pas qu’il est mauvais, mais disons que l’on peut s’en lasser tout simplement. C’est le même et au bout d’un moment, on sait exactement quand est-ce qu’il va y avoir un malheur puisque les rouages de l’écriture sont les mêmes que dans le premier. Bon, il n’y a rien de mal à cela et on est loin de la catastrophe du Da Vinci Code, mais tout de même… Disons que les lecteurs assidus pourraient ressentir ce sentiment que j’ai éprouvé….

Question histoire, on retrouve nos héros là où on les avait laissé (enfin trois mois plus tard), jouissant d’une rare paix. Malheureusement celle-ci sera de courte durée puisque nos politiciens en culotte courte vont quand même passer à l’action. Malheureusement, ces derniers seront vite dépassés par les événements et par ceux qui les provoquent.

Ce deuxième tome est bien plus sombre et moins décousu dirai-je temporellement. On regrettera toutefois que oui, nos héros sont bel et bien impuissants. Mais je dirai que c’est là le rôle d’un deuxième tome : amener l’action finale ! C’est en cela que je suis restée sur ma faim. Oui, ce deuxième tome n’est pas complet, de loin ! On apprendra certes nombre de choses concernant Cathan, mais la fin n’est pas une fin en soi. Il laisse un goût d’inachevé. Peut-être est-ce mieux pour nous donner envie de lire le troisième tome, qui sait ? Attention ceci dit, la lecture peut sembler assez difficile parfois… On se perd entre toutes les sur-trahisons de l’histoire… A suivre ;D