Brightly Burning

Je me dis parfois que ça doit être une espèce de force supérieure qui me fait choisir mes livres selon les périodes. Parce que vous voyez, en période d’examen, je tombe rarement sur un livre passionant, plutôt des livres assez simples, ce qui me permet de leur reprocher plein de petites choses, mais qui ont au moins, le don de ne pas me faire vouloir les terminer en une nuit.

C’est ce qui s’est passé avec Brightly Burning de Mercedes Lackey. Déjà, je n’ai aucune idée s’il a été traduit, mais bon courage au traducteur pour ne pas rendre kitsch le surnom du héros “Lavan Firestorm”, ohoh Lavan Tempête-de-Flammes, Tempête de Feu, Ouragan de Feu, tout ce que vous voulez, je n’arrive pas à comprendre comment un tel individu réussisse à faire des miracles avec du feu alors qu’il est mou comme un mollusque.

Oui, le souci avec Brightly Burning, c’est qu’il se concentre autour de Lavan, apparemment Herald célèbre dans le monde de Mercedes Lackey. Si célèbre qu’il a droit à une biographie. Et sans rire, sa biographie se résume à : poor Lavan ! (à le dire d’un ton ironique, bien sûr). Je rigole comme ça, mais c’est comme ça que l’auteur le dérit je ne sais combien de fois dans le livre… Je sais pas quel est le pire entre Harry Potter et lui… Mais au moins, on engueulait Harry de temps en temps… Lavan, pas un poil. Lavan est parfait. Il se fait tabasser, il est toujours le plus malheureux, il a un super don, il se sent toujours coupable, mais attention, tout le monde est avec lui parce que ce n’est jamais sa faute. Jusqu’à la fin. Lavan est trop innocent pour faire attention aux filles amoureuses de lui, Lavan est lié à vie avec son Compagnon (enfin des espèces de chevaux pas chevaux quoi, qui causent), Kalira… N’en parlons pas.

Le livre est sympatoche, pas très difficile à lire, dans un monde assez naïf au final. Oh y’a les méchants, y’a les gentils, les méchants sont punis bien entendu. Bref tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à la fin. Parce que La Fin a été incroyablement bâclée (à mon humble avis). Mais bâclée ! On est dans une guerre qui opposent quand même deux grands pays, Lavan nous fait sa magie et même pas deux pages plus loin : ça y est c’est fini !

On a l’impression que l’auteur en avait marre d’écrire. Je sais pas pas trop pourquoi. Enfin, allez spoiler : Kalira meurt en le protégeant, ce qui fait que attention, Lavan s’énerve, et donc il meurt pour rejoindre son éternel amour en faisant tout brûler. Voilà, en même pas deux pages. Rassurez-vous, c’est tellement expédié les deux morts qu’on ne ressent pas la moindre émotion. Pourtant, on est censé avoir passé tout le bouquin en compagnie de Lavan, et les trois-quarts avec Kalira.

Dommage, mais le livre conviendra plus à un public adolescent. A cause du héros victimisé et de l’univers tout est gentil et magique, les méchants sont punis comme il se doit et il n’y a que des personnes justes et gentilles, et les méchants sont toujours des idiots. Bref… Le début est bon, la fin est très mauvaise et ça se dégrade vers les 3/4 du livre où l’auteur commence vraiment à tout expédier…

Comments (3)

Eöljuin 22nd, 2007 at 19:42

Maiiiiiiiiiiiiiiis! Tu m’as raconté la fiiiiiin! T__T

Myaahjuin 22nd, 2007 at 19:53

J’ai mis Spoiler :o
Pourquoi tu le lis ? XD

nathyjuin 22nd, 2007 at 23:21

woula tout pourri ton bookin XD