Et danse l’argent…

Qui saute par la fenêtre…

mmm… Je sais que ça n’a pas l’air très compréhensible, mais ça a quand même un rapport avec le livre de la semaine fini.

Les bals de Versailles de Michel Peyramaure

Ce livre est écrit en fait à la première personne. On apprend assez vite à connaître notre narrateur, Nicolas Chabert, qui a (plus ou moins) le même âge qu’un roi pas inconnu, Louis XIV. De ce fait, vous l’avez vite compris, on va suivre la vie de Louis XIV, et, surtout, le bal de ses favorites.

Nicolas Chabert est un orphelin (c’est pour ça qu’il ne connaît pas son âge). On le rencontre alors qu’il est “chassé” d’un choeur de chorale de garçons, car sa voix a mué. Mais, il a eu quand même le temps d’apprendre le grec et le latin, ce qui va lui permettre de se faire embaucher dans une imprimerie et puis, enfin, de connaître du beau monde en commençant par Mme Scarron, la future Marquise de Maintenon. Oui, Nicolas, vous le devinez déjà, va suivre Françoise comme son ombre. Du début jusqu’à la fin. On voit aussi au cours de l’histoire comme il est bon de servir le roi, puisque Nicolas devient Baron par faveur royale (il faut que j’arrête les livres à la première personne, à chaque fois j’ai l’impression de faire évoluer un pokémon XD Sois maudit Baten Kaitos !).

Mm.. Bref. De ce fait, il n’y a pas vraiment de surprise, autant le dire, vous connaissez l’histoire de la vie de Louis XIV. Du moins, j’ose l’espérer ! Ce livre donne quelques détails pour le moins, assez farfelus. Des fois, ils ne sont guère ragoûtants. C’est ainsi que j’ai appris que notre ami Louis avait une sorte de trou au palais qui lui donnait une haleine fétide (ce dont ses favorites se plaignent entre elles) et qu’il a attrapé une fistule à l’anus (et que c’était devenu alors à la mode d’en avoir une XD).

Donc, oui, revenons à nos moutons et ne nous égarons pas dans les descriptions peu ragoûtantes de l’état des dents à l’époque. Notre petit Nicolas (oui, Françoise l’appellera toujours comme ça, même quand il aura plus de 50 ans…) nous raconte évidemment la vie amoureuse de Louis. Au départ, il avait fait des éclats en s’affichant avec une favorite une fois marié, et puis après, c’est devenu “normal”. On les connaît toutes à la fin : Marie Mancini, son premier amour, la Vallière qui était boîteuse en fait, quelques autres peu importantes, et évidemment la Montespan et la Maintenon. On se rend compte que vraiment, à Versailles, c’était vraiment les petits potins tous les jours XD

Et puis, aussi, il nous parle des exploits guerriers du Roi (les dames le suivaient durant ses campagnes), mais aussi son “caprice” de vouloir bâtir Versailles. Apparemment, à sa mort, la France avait toujours un gros trou dans son Trésor à cause de ça, et ne parlons pas des autres caprices justement. Quand je vous disais que l’argent passait par les fenêtres… Peut-être qu’on devrait s’estimer heureux aujourd’hui de ne plus avoir de Roi qui décide de faire un projet titanesque (je n’ose même pas ce que ça donnerait aujourd’hui avec une personnalité comme Louis XIV… urgh XD )

Bref, le roi était vraiment un tyran pour son peuple et il était bon d’avoir ses entrées à la cour si on voulait manger généreusement !

Tout ça me rappelle que les perruques des dames étaient le domicile de souris.. brr XD Bien contente de vivre à notre époque !