Youpi, le nom super kitsch et en plus, la couverture l’est aussi.

Franchement, je me disais que ça allait être un truc de fantasy typique. Ca avait l’air vieux vu l’état du bouquin. Mais en fait, pas du tout, ça date de 2000 et des poussières. Donc, j’ai quelques appréhensions malgré qu’au dos du livre, Anne McCaffrey nous en fait une éloge…

Suspense. Finalement, je ne met que deux trois jours à lire ce gros pavé de 696 pages exactement. Le livre se découpe en deux parties.

La première partie nous conte l’histoire du temps où Rohan monte sur le trône. En fait, le héros est un prince héritier du Désert, désert prolifique de dragons. Son père adore les chasser et c’est d’ailleurs comme ça qu’il meurt. On sait tout de suite aussi avec qui le héros va finir sa vie (vu qu’il a un coup de foudre en voyant dans une flamme le visage de sa future bien-aimée qui l’aime, elle, depuis qu’elle l’a vue dans une sorte de prémonition il y a des années blabla…). Alors, rien que ça, ça m’avait un peu refroidie. S’il n’y a pas de “parade amoureuse”, pas de jeu de séduction, ça me tente moyen les histoires d’amour. Surtout que durant toute la première partie, on nous raconte comment Rohan fait semblant de ne pas la prendre pour fiancée (elle est au courant) pour pouvoir signer quelques traités… Bref, peu palpitant et pourtant je préfère cette partie à la deuxième.

En effet, au cours de la première partie, on nous apprend que Rohan (dans sa famille tout le monde est beau et gentil d’ailleurs) se fait quelques ennemis qui sont méchants naturellement. Ils sont curels, ils sont sournois, ils sont le Mal Incarné. La deuxième partie commence 15 ans plus tard à peu de choses près. les dragons osnt en voie de disparition à cause d’une Epidémie. Et c’est comme ça qu’on apprend que nombre de personnages sont morts, hop du jour au lendemain. un joli balayage. A part ça, Rohan n’a pas d’enfant parce que sa fiancée devenue femme qu’on savait qui c’était depuis le début, ne peut plus en concevoir. Contrairement à sa pire ennemie, la méchante, la redoutable qui ne met au monde que des garçons ! La méchante, elle, elle veut un enfant de Rohan, parce que c’est le plus beau des moyens pour se venger de lui, et c’est comme ça qu’elle le drogue en se faisant passer pour sa bien-aimée, et puis ensuite, Rohan la viole pour se venger. Super !

Ensuite, Sioned (la bien-aimée) a décidé que le bébé que porte la méchante serait le sien et celui de Rohan donc elle va l’enlever pour ensuite le baptiser etc etc.

Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, les gentils gagnent, les méchants meurent, tout le monde il est heureux, le héros est héroïque, l’héroïne se meurt d’amour pour le héros mais attention ! Elle n’est pas femme à se laisser faire !

Tout cela m’inspire une histoire qui aurait pu être beaucoup mieux si écrite différemment, si elle avait laissé place à plus de poigne. Ca semble une légère parodie de la fantasy. l’auteur cherche à rendre ses héros intelligents, rusés, super forts, super héroïques, et pourtant ils n’ont rien d’extraordinaire. Surtout que l’on connaît les plans du héros tout de suite, et il n’y a donc aucun plaisir à découvrir la suite : on la connaît ! Pas d’effets de surprise.

Un livre un peu plat, mais qui aurait pu être bien mieux. Je ne lirai pas la suite. Pas envie. Pas d’intérêt.