Du soleil sur la neige (enfin presque)

Me voici de retour !

Bientôt un résumé de mes vacances, mais en attendant, voici les comptes rendus de mes lectures !

Les Ancêtres d’Avalon

Alors, chose surprenante et qui m’épatera toujours, c’est que j’ai appris que Marion Zimmer Bradley était décédée, et pourtant, sa série continue de vivre et survivre par d’autres auteurs. Ici, c’en est donc une autre qui prend la plume pour compter l’histoire d’avant Avalon (Les Dames du Lac pour ceux qui ne suivraient pas).

Et donc, elle a choici comme ancêtres des prêtresses d’Avalon les Atlantes tout simplement (après tout, pourquoi pas hein ?). Oui, c’est ça qui est amusant, c’est que ce n’est pas la première fois que ce parallèle se fait (je pense au cycle de Pendragon de Stephen Lawhead). Bon, sinon, niveau de l’histoire, eh bien, c’est un peu comme le Titanic, on sait que l’île va couler (ce qu’elle fait quasiment dès le début, dommage, je serai bien restée un peu plus longtemps sur Atlantis moi…). Bref, et le reste, ça nous conte comment les gens ont survécu et comment ils instaurent un nouveau culte à leur dieu et déesse (en fait, c’est surtout tourné sur ça, et miracle il semblerait là qu’il y ait universalité de la déesse, on ne sait comment).

Bon, sinon, c’est sympatoche, y’a plein de ptits coucous à des monuments mégalithiques que l’on connaît bien en Grande Bretagne (Stonehenge si mes souvenirs sont bons). Mais bon, y’a pas de quoi casser la baraque. La fin qui est censée nous faire “aaah ça vient doooonc de là…” ne m’a fait aucun effet comme d’habitude. Je ne vois pas en quoi essayer de trouver une réincarnation perpétuelle à Morgane est super chouette ou extra. Je préfère voir Morgane comme une femme avec ses travers plutôt qu’une entité qui traverse les âges et les siècles en disant “moi je sais la vraie vérité”.

Les Flèches du Soleil

Alllez, voici la suite de l’Aube d’Avaryan avec un grand tournant. Hey oui, cette fois-ci on a sauté plusieurs générations et on se retrouve avec pour héros, le petit-fils du petit-fils de Sarevadin (enfin, disons du héros du tome précédent). Il se nomme Estarion et cette fois-ci, l’auteur saute le pas.

Oui, vous m’avez bien lue, il y a du YAOI dedans lol et comme d’habitude, eh bien, c’est passé tout seul. L’auteur doit avoir un don, je sais pas, ça m’a bien fait hausser les sourcils encore une fois. Et agréablement ceci dit, vu qu’en fait… eh bien j’aime tous les personnages. Ils sont retors, tous aussi cruels les uns que les autres, mais je les aime bien. La fin est à la fois amère et à la fois, eh bien, il n’y aurait pas pu avoir mieux. Je crois qu’il vient se classer en deuxième position après la Dame d’Han-Gilen. Evidemment, pour ceux qui ont essayé la série, je dirai que ce tome apporte un petit renouveau qui fait que ça ne s’essoufle pas.

Ah, une petite chose que je regrette : il n’y a plus autant de kilts qu’avant ! lol