Hey oui, finalement, j’ai bel et bien fini la sage d’Ange les Trois Lunes de Tanjor. Je vous rappelle que le premier tome était le Peuple Turquoise.

Ainsi, mes impressions premières étaient que ce premier tome ne dévoilait en rien la suite, ou si peu. On savait juste au dernier chapitre une révélation qui se veut finalement le pied central des deux autres tomes.

La Flamme d’Harabec

On savait à présent que Marikani avait menti à Arekh et que celui-ci ne lui pardonne en rien, et quitte sa cour. Au final, il recueille une petite esclave pour être sûr que le mal est en elle, comme les dieux l’ont décidé. Malheureusement, cela ne fera pas parti de ses attentes. Quant à Marikani, elle est Reine et a épousé Harrakin, sans avoir oublié Arekh. Elle gouverne comme il faut, cependant, les événements se précipitent et finalement, elle dit la vérité à son époux. Qui la dénonce sur le champs. Marikani, trahie, est finalement sauvée par Arekh et commence à rassembler son vrai peuple. Alors, on commence alors à l’appeler autrement… Ayesha…

La Mort d’Ayesha

Ayesha est en fait le nom d’une déesse de révolte. Le Peuple Turquoise commence à vénérer Ayesha/Marikani, qui elle ne croit absolument toujours pas aux dieux, même si des faits étranges et rares se produisent en même temps que certains de ses gestes. Elle refuse absolument d’y croire et veut juste libérer le Peuple Turquoise pour que ce dernier puisse repartir vers ses propres terres.

Au fur et à mesure de la progression, pourtant, Marikani devient de plus en plus cynique, de plus en plus amère. Il est vrai qu’elle se rend compte que ce Peuple Turquoise qui l’adule est en train, de nouveau et de lui-même, de s’enchaîner à un autre esclavage…

Alors, ce qui m’a marqué dans ce bouquin, c’est la fin. Mais alors…. Bon c’est dit dans le titre du troisième tome : la Mort d’Ayesha… Mais elle intervient de manière si brutale et si cruelle… C’est une horreur pour le lecteur. On s’attend à un happy end ! Enfin Arekh et Marikani vont être ensemble, vont pouvoir s’aimer… Mais non ! Au moment où Marikani a décidé justement de briser les illusions, ces nouvelles chaînes du Peuple Turquoise, Liénor, son amie de toujours et Grande Prêtresse de son culte va l’en empêcher pour toujours.

Le style n’est pas des plus travaillés (c’est très facile à lire et à la portée de tous). Mais il y a une telle évolution dans les personnages qu’il serait dommage de se priver de cette lecture. Surtout qu’au final, c’est si véridict tout cela… Ah, tous ceux qui ont une dent contre la religion aimeront ce bouquin, je pense. Le pouvoir religieux est vraiment quelque chose de monstrueux… Ca fait frémir et vomir à la fois. Et tout ceci, je n’aurai vraiment pas pu l’imaginer en lisant le premier tome, qui passe une grande partie à compter la fuite de Marikani. Bref, si vous avez un peu de temps, lisez-le, c’est vraiment sympa, ça se lit tout seul, et la fin est très forte et amère dans son genre !