L’Aube d’Avaryan

Depuis que j’ai eu l’idée géniale de m’inscrire aux bibliothèques de Paris, j’expérimente pas mal de nouveaux cycles. Ca a l’avantage de me faire lire pas mal de choses, de découvrir pas mal de choses, et ça ne me coûte pas grand-chose ! De ce fait, j’hésite moins encore à essayer.

Je ne connaissais pas du tout Judith Tarr comme auteur, et c’est ainsi que j’ai pris à tout hasard le premier tome de son cycle L’Aube d’Avaryan intitulé Héritier du Soleil (du moins en Français).

Héritier du Soleil

Tout d’abord, je tiens à dire que malgré ma lecture, ce livre m’échappe un peu. Je ne peux pas vous parler des noms des pays ou ce genre de choses, parce que je ne les ai pas retenus ceux-là (de toute façon, c’est mon grand défaut quand je lis de la fantasy, si les noms ne sont pas facilement mémorisables, je ne les retiens pas, et je suis incapable de suivre les cartes… quelle honte pour une géographe v__v ).

Pour l’histoire, c’est facile. Nous avons un royaume. Dans ce royaume, il y a un vieux roi. Qui dit vieux roi, dit héritier évidemment. Or, la première fille et héritière de ce vieux roi n’est jamais revenue d’un voyage, et le roi a un bâtard de sa favorite. Ce bâtard aimerait bien le trône, sa mère aussi (c’est une princesse étrangère). Sauf que venant du sud arrive un étranger qui se dit être le fils de cette fille et… fils du Dieu solaire, Avaryan. Voilà, le ton est donné. La mère du bâtard est pour la Déesse de la Nuit, qui amène la mort et la destruction, tandis qu’Avaryan le Dieu-Soleil, son frère, est la vie et la construction, topo habituel.

A première vue, c’est de la fantasy classique, et c’en est bel et bien. Mais j’aime beaucoup le style d’écriture. Assez épurée quelque part, un peu conteuse, un peu poétique. Parfois, le fil logique nous échappe, on ne sait guère pourquoi, car tout s’enchaîne assez facilement. Mais ça avance. Encore une fois, j’aime l’aspect du conte épuré. Le héros est présenté comme quasi parfait, enchanteur etc. pourtant il est loin de l’être, et tout y est décrit avec une certaine distance, comme si ce récit nous venait de très loin.

Et puis, en fait, c’est une sorte de coup de coeur. Ce livre m’a étonné ! Tout simplement, parce que c’est le seul qui m’a fait hausser très haut les sourcils, et rire, quand on avait une description très charmante et pudique de ce qui se passe quand les hommes qui portent des kilts sans culotte montent à cheval (sisi lol), ou encore, je me suis demandée si ça virait pas dans une romance yaoi à un moment donné. Bref, quand il est tard et que l’on est fatigué, ça vous libère tout de suite de vos soucis, tellement c’est assez ahurissant à lire, quand on ne s’y attend pas.

De ce fait, j’ai pris le deuxième et le troisième tome pour voir ce que ça donne la suite. Parce que même si je n’étais pas très attachée aux personnages (je n’aimais pas du tout le héros d’ailleurs au début), j’aimerai bien savoir ce qu’ils deviennent !

Comments (4)

stefnovembre 23rd, 2006 at 08:28

OK, je veux en savoir plus sur le kilt à cheval :D

Enéenovembre 24th, 2006 at 21:10

Juste que c’est très douloureux pour les mecs, mais comme je le lisais et que j’étais pour le moins fatiguée, ça m’a permis de tout évacuer lol

stefnovembre 25th, 2006 at 03:40

Tu crois que ça le fait toujours pour les motards écossais ? :D

Enéenovembre 25th, 2006 at 22:40

Je ne crois pas lol